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PREFACE

Pourquoi Malthus au secours ? Parce que nous entendons continuellement les discours les plus catastrophistes  sur les dangers du réchauffement climatique, sur la nécessité d’une énergie « propre » sans laquelle nous sommes tous promis à une déchéance certaine, sur les périls d’une alimentation « chimique », sur la « mal bouffe », sur le « mal vivre », et que sais-je encore ? La conclusion assènée promet à notre espèce une disparition certaine si l’on ne prend pas des mesures immédiates pour remédier à tous ces dérèglements. Bien entendu, chacun justifie son approche avec plus ou moins d’informations plus ou moins vérifiables et plus ou moins « scientifiques », mais toujours avec une foi inébranlable qui frise l’aveuglement.

Or, de tous les arguments entendus il y a en a un qui n’apparaît jamais, ou alors rarement, comme s’il n’était pas « politiquement  correct », celui de l’augmentation  extrêmement rapide de la population mondiale entre l’année 1930, quand elle n’était « que de » 2 milliards d’individus, et l’année 2011 quand elle a atteint 7 milliards, soit une différence de 5 milliards  en quatre-vingts ans ! À titre de comparaison, pendant le siècle précèdent, entre 1830 et 1930, l’augmentation n’a été que de 1 milliard, soit un doublement de la population en cent ans, ce qui était déjà beaucoup. Pour rendre les chiffres plus clairs ; le taux de croissance moyenne de la population mondiale a été pendant les derniers 80 ans (1930-2010) six fois plus grand ((5/80)/(1/100)) que pendant le siècle précèdent (1830-1930). Or,  si catastrophe il y a, elle est bien celle de l’augmentation de la population qui a comme corollaire et conséquence l’augmentation de besoins en ressources naturelles et artificielles.

C’est là qu’intervient notre appel au bon vieux Malthus qui avait à la fin du XVIIIe siècle étudié l’une des causes qui entravaient « le progrès de l’humanité vers le bonheur [1] » ; cette cause était  « la tendance constante de tous les êtres vivants à accroître leur espèce au-delà des ressources de nourriture dont ils peuvent disposer [2] ». Il établit le « principe de population » qui est énoncé de la manière suivante : « lorsque la population n'est arrêtée par aucun obstacle, elle double tous les vingt-cinq ans, et croît ainsi de période en période selon une progression géométrique [3] (1, 2, 4, 8, …) » et que « les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à la production, ne peuvent jamais augmenter à un rythme plus rapide que celui qui résulte d'une progression arithmétique [4] (1, 2, 3, 4, …)  ». La période de doublement de la population prédite par Malthus était de vingt-cinq ans, ce qui correspond, grosso modo, à la durée d’une génération humaine. Fort heureusement, cette hypothèse a été démentie par les faits même au cours des périodes de plus forte croissance de la population mondiale puisqu’il a fallu un siècle, entre 1830 et 1930, pour qu’elle double (de 1 à 2 milliards) ensuite 45 ans, entre 1930 et 1975, pour un nouveau doublement, et probablement encore 45 ans pour atteindre 8 milliards autour de 2020. Quoiqu’il en soit, la population mondiale progressa d’un à huit milliards d’habitants en 190 ans et trois périodes de doublement. D’après le modèle de Malthus pendant la même durée - 190 ans – la croissance de la production alimentaire n’aurait pu être supérieure à celle permettant d’alimenter, aussi bien qu’en 1830, une population de quatre milliards d’habitants.

Or, en 1930 avec deux milliards d’habitants on estimait que la population sous-alimentée était environ la moitié, soit un milliard. Aujourd’hui, avec plus de sept milliards la population sous-alimentée est de l’ordre de 850 millions, légèrement inférieure à celle de 1930. Donc, en moyenne, une population six fois supérieure reçoit une alimentation convenable en 2010. On peut dire que les critères sur lesquels s’est fondé Malthus pour établir une situation de crise alimentaire - croissance géométrique de la population et arithmétique de la nourriture - ont été rendus totalement erronés par l’expérience puisque, comme nous venons de le rappeler, pendant le dernier siècle la population et la nourriture ont progressé parallèlement à un rythme jamais atteint auparavant.

Malthus prédisait au tournant du XVIIIe siècle que « si nous laissons la population se multiplier trop vite, nous mourrons misérablement, en proie à la misère et aux maladies contagieuses [5] ».Il ajoutait qu’« il y aurait peut-être de bonnes raisons pour considérer une grande partie (des maladies) comme un signal nous avertissant que nous avons violé les lois de la nature [6] ». Or, c’est parce que la production alimentaire a permis de donner à manger de manière satisfaisante à un nombre toujours croissant de la population, donc moins de « misère »,  et c’est parce que la science médicale a fait des progrès immenses au cours du dernier siècle que les « maladies contagieuses » évoquées par Malthus ont été éradiquées et que l’espérance de vie ne fait qu’augmenter. Même si l’humanité a été et est confrontée à des maladies transmissibles inconnues, comme le Sida, à des épidémies de grippe, à la maladie de Creutzfeldt-Jakob suite à la crise de la « vache folle », etc., on est loin de pouvoir dire, ou même de penser, que c’est le résultat d’une violation des « lois de la nature ».    

Malthus était pasteur anglican et, en tant que tel, respectueux de la Parole biblique qui dit à l’homme et la femme «  Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… » (Gn. 1.28) les invitant à se reproduire sans limite. Comment réconcilie-t-il cette ordonnance avec le postulat que la croissance arithmétique de la nourriture impose une limitation à la croissance géométrique de la population ? Puisqu’il ne doute pas [7] « que l'intention du Créateur ait été de peupler la terre », il lui apparait « que ce but pouvait seulement être atteint en confiant à la population un accroissement plus rapide qu'aux subsistances», et que donc « cette loi n'est nullement disproportionnée à son objet » puisque c’est grâce à elle qu’on a « pu vaincre la paresse naturelle de l'homme (sic) et l'inciter à développer la culture du sol ». Ce raisonnement, un tantinet alambiqué, revient à dire que quelles que soient les théories de croissance il y a un équilibre qui s’établit entre population et subsistance et qu’à la question de savoir « s'il faut donner un peu plus ou un peu moins de force au principe (de population) » il doit «  loyalement avouer (son) incompétence à préciser le degré nécessaire pour que le résultat soit atteint avec le minimum d'inconvénients ». 

On peut dire sans risque de se tromper que les paroles bibliques se sont vues  satisfaites au plus haut point puisque les humains ont été « féconds » se sont « multipliés » et ont « rempli la terre »  au-delà de ce qui qui pourrait être considéré comme raisonnable et que ceci a été atteint puisque l’homme a « pu vaincre (sa) paresse naturelle » et a « développé la culture du sol ». En outre, les religions du livre [8] ont vu le nombre des coreligionnaires augmenter de telle sorte que même le Pape François a tenu à déclarer que ce n’est pas parce que « l'ouverture à la vie est une condition du sacrement de mariage » que les « bons catholiques, … doivent être comme des lapins [9] » et il rappelait qu’en 1968 « Paul VI s'inquiétait du néo-malthusianisme universel » qui « cherchait un contrôle de l'humanité ». L’inquiétude de son prédécesseur n’était certainement pas justifiée puisque entre 1968 et 2015 la population a augmenté de 3,6 milliards (3 600 millions) !  Ceci  montre bien qu’on n’a jamais « contrôlé » la croissance de la population et qu’elle a été déterminée non pas par des messages religieux dont l’impact a été somme toute négligeable pendant un XIXème siècle, à forte connotation religieuse et sans beaucoup de techniques de contraception, au cours duquel la population mondiale n’a augmenté que de 700 millions (au lieu de 3 600).

Parler de « néo-malthusianisme universel » en se référant aux techniques de contraception modernes revient à ignorer la brutalité des conceptions de Malthus au sujet des mesures à prendre pour éviter le fléau de la surpopulation. Ainsi, que dire de « Si un homme ne peut nourrir ses enfants, il faut donc qu'ils meurent de faim [10] » et de « La nation épargnerait une grande partie des sommes qu'elle dépense en pure perte pour élever les enfants qui meurent prématurément des suites de la misère » ou encore « Tout ce que la société est en droit d'exiger de ses membres est de ne pas avoir d'enfants s'ils ne sont pas en état de les nourrir. Ceci doit être considéré comme un devoir formel  [11] ».

Ce ne sont ni les États ni les religions ni les théories politiques qui ont influencé la croissance de la population mondiale au cours des deux derniers siècles et pendant les quinze années du XXIe siècle. Ce sont les progrès scientifiques et techniques qui ont favorisé comme jamais au cours de l’histoire de l’humanité la survie des enfants à la naissance, l’augmentation de l’espérance de vie et, surtout, la production de denrées alimentaires permettant de nourrir un nombre toujours croissant d’individus. Et ce n’est pas fini puisque les prévisions les plus modestes laissent penser que la croissance de la population devrait se poursuivre encore pendant le XXIe siècle. Mais nous avons vu très rapidement comment les prédictions (plutôt que des prévisions) de Malthus ont été contredites par la réalité …

Aujourd’hui, d’une manière bien plus scientifique on nous prédit que si nous laissons se poursuivre la production de gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique (dû à l’action de l’homme) au même rythme qu’au cours du dernier siècle « nous mourrons misérablement » en proie aux dérèglements climatiques (tempêtes, sècheresses, montée du niveau des océans, fonte des glaciers), d’une part, et l’épuisement des ressources énergétiques (combustibles fossiles) et alimentaires d’autre part.

Nous allons montrer que depuis 1800, et en particulier depuis 1955, la croissance de la teneur en CO2 atmosphérique, par effet de l’accumulation des rejets d’origine anthropique, est parfaitement corrélée avec la population mondiale cumulée et que c’est la croissance de la population mondiale qui est le moteur de ce phénomène. Nous montrerons que l’activité humaine la plus élémentaire - la respiration – et le besoin de combustible (alimentation) requis pour entretenir le fonctionnement de la machine humaine - et de l’appareil respiratoire - contribuent déjà de manière significative à la teneur de CO2 atmosphérique.

Le premier chapitre est consacré à l’explosion démographique qui s’est produite depuis le début du XXe siècle. Nous aborderons ensuite l’impact de la population sur la production de CO2 anthropique, et la relation avec la distribution des richesses pour un certain nombre de pays. Nous considérerons finalement ce que nous appelons le « BéABA du changement climatique » et présentons une analyse d’une grande simplicité permettant d’aboutir aux mêmes conclusions chiffrées et avec les mêmes incertitudes que les modelés - dont la mise en œuvre nécessite d’importants moyens humains et informatiques - extrêmement élaborés du GIEC. Dans le même chapitre nous passerons en revue les différents scénarii qui nous sont proposés pour « remédier » ou « palier » au réchauffement climatique et, en particulier, celui de Nicholas Stern [12], auteur en 2006 d’un rapport sur l’économie du changement climatique. Nous montrerons que sa mise en œuvre ferait en sorte que la population vivant en 2050 (entre 8 et 10 milliards d'individus) devrait vivre avec les mêmes émissions totales que la population de 1964-65 avec seulement quelques 11,25 Gt/an de CO2 émis (soit 1,21 t/habitant pour une population de 9,3 milliards au lieu de 3,4 t/habitant pour une population de 3,3 milliards en 1964-65). Une émission par individu de 1,21 t est celle estimée pour un habitant de la planète ayant vécu en l'an 1900 !   

Faut-il pour autant appeler Malthus au secours et promouvoir un control de la croissance de la population mondiale par une diminution des naissances et de la durée de vie ? C’est au lecteur de ce site de se faire sa propre idée.  

Ce travail a été effectuéavant la parution de Climate Change 2013 [13] issu par  l’IPCC (Intergouvernmental Panel on Climate Change, titre anglais du GIEC, Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) et nous n’y ferons référence que s’il y a des modifications profondes par rapport aux éditions précédentes.

Daniel H. Fruman
Texte
et Images dans l'ensemble du site © Daniel H. Fruman sauf si explicitement signalé

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Notes et références
[1] Thomas-Robert MALTHUS, ESSAI SUR LE PRINCIPE DE POPULATION, 1803, document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, p. 8.
[2] Ibid, p. 8.
[3] Ibid, p. 10.
[4] Ibid, p. 11.
[5] Ibid, p. 93.
6] Ibid, p. 93.
[7] Ibid. p. 96.
[8] Sauf pour les affiliés à la religion juive qui n’ont pas bénéficié pour diverses raisons bien connues des avantages de la croissance de la population mondiale.
[9] http://www.huffingtonpost.fr/2015/01/20/pape-francois-couples-catholiques-lapins_n_6505568.html
[10] Ibid, p. 104
[11] Ibid, p. 120.
[12] http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Stern
[13] http://www.climatechange2013.org/

 

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Date de dernière mise à jour : 05/07/2021

8 000 000 000

Le 11 juillet dernier l’ONU[1] nous faisait connaitre que « La population mondiale devrait atteindre 8 milliards [huit mille millions] d'habitants le 15 novembre 2022 ». En 2015, quand je me suis engagé dans la construction de ce site, nous n’étions que 7,38 milliards, ce qui représente « grosso modo » une augmentation de quelque 620 millions en huit ans (2015 à 2022 comprises), soit une croissance de plus de (620/7) 89 millions/an. Entre ces deux dates il y a eu un accident - la Covisd-19 en 2020 et 2021. Il fut la cause d’une diminution par rapport à la moyenne - suivi, si l’on croit les annonces de l’ONU, par une spectaculaire augmentation, estimée[2],  au bas mot, à 123 millions en 2022 (Table 1).

Table 1 – Évolution de la population mondiale entre 2015 et 2022
Données d’après
https://population.un.org/wpp/Download/Standard/MostUsed/                                    

ANNÉE

POPULATION

AUGMENTATION

2015

7 383 240

 

2016

7 469 955

86 715

2017

7 556 993

87 038

2018

7 642 651

85 658

2019

7 724 928

82 277

2020

7 804 974

80 045

2021

7 876 932

71 958

2022

8 000 000*

123 068

 

MOYENNE

88 109

     *  Estimation

Entre ces deux dates  les émissions de CO2[3]sont passées (arrondies au digit supérieur) de 33 à 36,3[4] Gt. Un calcul très simple montre que, si l’on considère les erreurs intrinsèques à l’estimation de ces chiffres, rien n’a changé entre les discours emphatiques et prometteurs de la COP 21 en 2015 et aujourd’hui.

En effet, la Table 2 résume ces données et montre que la moyenne des émissions de CO2 par tête d’habitant de la planète reste sensiblement la même, en dépit de la diminution des activités et l’augmentation des décès dus à la COVID-19 et ses variantes de 2020 à 2022.

Table 2 – Population et émissions de CO2 en 2015 et 2022
Données d’après
https://www.iea.org/reports/global-energy-review-co2-emissions-in-2021-2

ANNÉE

POPULATION

ÉMISSIONS CO2

ÉMISSION CO2 /HABITANT

 

Md

Gt

t

2 015

7,38

33,00

4,50[5]

2 022

8,00*

36,30*

4,54

*  Estimation

Ceci veut dire aussi que les décès ne compensent pas les naissances, qui se poursuivent inexorablement, même si la fécondité a diminué globalement, passant de 3,2 à 2,4 enfants/femme[6] entre 1990 et 2020. Et qui plus est, ces nouveaux nés arrivent en apportant, probablement à leur corps défendant,  une contribution aux émissions de CO2 presque égale à la contribution moyenne de chacun des êtres humains vivants au moment de leur naissance.  Elle est par ailleurs supérieure à celle déclarée nécessaire (2t), au cours d’une émission récente sur Public Senat, pour la subsistance d’un bébé[7].  Cette donnée est cependant 30 fois inférieure à celle annoncée (58.6 t) par une étude suédoise[8] de 2017. Contentons-nous donc de la statistique globale de la Table 2 et admettons que les petits émettent autant que les grands !

Ces 620 millions (9% de la population totale de 2015) de petits et jeunes enfants, dont l’âge maximale est inférieur à 7 ans, ne devraient pas contribuer substantiellement à une quelconque augmentation de la richesse, puisqu’ils ne sont pas en âge de le faire. Or, la Table 3 montre qu’entre 2015 et 2022 la population a augmenté de 9%, le PIB mondial de plus de 30% et celui per capita (dont les 620 millions de petits de moins de sept ans) de 20% ! Et ceci en dépit des conséquences de la « guerre » contre la Covid-19, qui aurait dû se traduire par, a minima, une stagnation de la richesse mondiale et une diminution des émissions de CO2

Table 3 – Population et PIB en 2015 et 2022
Données d’après
https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.MKTP.CD et https://thedocs.worldbank.org/en/doc/18ad707266f7740bced755498ae0307a-0350012022/related/Global-Economic-Prospects-June-2022-Chapter-1-Highlights-FR.pdf

ANNÉE

POPULATION

PIB MONDE

PIB/HABITANT

 

 

Md

1000*Md $

$

 

2 015

7,34

75,23

10 249,32

 

2 022

8

98,89

12 360,86

 
 

9

31,4

20,6

AUGMENTATION %

 

Quoi conclure de ces chiffres ?

Si l’on est optimiste on aurait tendance à dire qu’en dépit du « cataclysme[9] » de la Covid 19 tous les indicateurs de croissance - population, richesse (PIB), émissions[10] de CO2, espérance de vie à la naissance, etc. – sont au vert et qu’ils risquent de continuer ainsi et se stabiliser, avec un peu de chance, quand « la fécondité étant en baisse » « Le nombre de personnes habitant sur la planète devrait … avoisiner les 11 milliards à la fin du siècle[11]»

Si l’on est pessimiste on pourrait espérer un vrai « cataclysme[12] », qui dépasserait en magnitude et gravité celui qui nous est prédit depuis plus de trente ans par les 26 COPs successives.

La guerre en Ukraine, dont les prémices - en termes stratégiques, économiques (micro et macro), financiers, politiques, sociétales, etc. – se font sentir avec une acuité peu courante pourrait être le déclencheur (détonateur ?) d’un nouveau paradigme de l’humanité. Et seulement de l’humanité puisque notre planète est, et restera encore pour des milliards d’années, totalement indifférent à notre existence, comme elle l’a été au cours des milliards d’années qui ont précédé notre présence pensante sur la mince croute terrestre.  

                                                                                                                             Daniel H. Fruman
                                                                                                                             14/08/2022

[2] La population en 2022 ne tient pas compte de l’augmentation probable entre le 15/11 et le 31/12/2022.

[4] On a pris la valeur des émissions en 2021puisque l’on n’a pas trouvé encore des estimations pour 2022. On peut cependant prévoir qu’elles seront beaucoup plus élevées. 

[5] En 2019 les émissions per capita en France étaient identiques à la moyenne monde - 4,469 t - suivant les données de la Banque Mondiale https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EN.ATM.CO2E.PC?locations=FR

[5] Émission Sens Public sur Public Senat du 21/07/2022 22:00. « Un bébé 2t/an »

[7] Émission Sens Public sur Public Senat du 21/07/2022 22:00. « Un bébé 2t/an »

[9] « Le cataclysme du Covid-19 doit servir de catalyseur pour redéfinir notre politique du grand âge » (lemonde.fr). Bouleversement causé par un tremblement de terre, par un cyclone et par extension Désastre, bouleversement complet dans la situation d'un État, d'un groupe, d'une personne ; catastrophe.

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